Le respect de la dignité de chaque personne
C’est reconnaître la dimension sacrée de l’être humain. La valeur d’un salarié, actif ou non actif, ne dépend ni de sa condition, ni de son âge, ni de sa religion, ni de son sexe ni de son niveau hiérarchique dans l’entreprise : elle est absolue. Dans l’entreprise, cela se traduit par l’intérêt porté à tous (de l’apprenti au cadre supérieur), par la négociation, par le refus que les personnes soient traitées comme des objets, des marchandises ou des machines. Le respect de la dignité nous conduit à être acteur de la vie de l’entreprise et engendre des droits concrets et implique des devoirs.
Le Bien commun
Pour nous, à la CFTC, l’entreprise est d’abord une communauté de personnes avant d’être un outil économique. Dans cette perspective, la prise en compte du bien commun se traduit par l’intérêt que nous portons à tous, par la négociation et par le respect de la dignité de chacun. Chaque personne est à la fois un travailleur, un parent, un membre associatif, un consommateur, un citoyen, dont il s’agit de concilier les intérêts parfois divergents et de favoriser l’épanouissement. Au même titre que le respect de la personne, les ressources naturelles doivent être gérées de manière responsable, dans le respect des générations futures.
La subsidiarité
Le principe de subsidiarité, c’est donner leur pleine liberté d’action aux personnes et aux communautés de base ou corps intermédiaires. Les décisions sont ainsi prises par les personnes ou les groupes directement concernés et donc les plus à mêmes juger du bien-fondé de leurs décisions. La subsidiarité est donc le fondement de la décentralisation et du dialogue social dans les entreprises, établissements et les secteurs professionnels.
La fraternité
Nous avons l’exigence d’une justice pour tous avec priorité donnée à ceux qui ne pèsent pas lourd dans les rapports de force : les plus faibles et les plus démunis. Elle nous engage à construire la paix sociale, à renouer par des actions concrètes, les liens de solidarité. Elle favorise des comportements positifs : le dévouement, une démarche d’action constructive, le souci de vérité, la confiance, être ouvert et rassembleur…
Un syndicalisme d’inspiration sociale chrétienne
Cette inspiration n’impose pas de pratiques ou de convictions religieuses. Mais est guidée par les principes sociaux chrétiens, sur lesquels elle s’appuie pour constamment répondre aux enjeux économiques et sociaux. Elle est le fondement d’un monde plus juste et plus humain qui valorise la solidarité, la liberté, la responsabilité, la justice sociale, la participation démocratique, l’exigence d’un développement durable.
« La CFTC se réclame et s’inspire des principes de la morale sociale chrétienne, en toute indépendance politique ou religieuse »
Article 1 des statuts de la CFTC.